Secteur Gary Nord - Indiana
E7th Avenue
Connecticut Street
Madison Street
Secteur Gary Sud - Indiana
Jefferson Street
W16th Avenue
E16th Avenue
Washington Street
Villes en ruines - Ruined cities usa
Le nombre de villes quasiment insolvables et déjà en faillite aux USA ne cesse d’augmenter. Images, articles publiés dans ce site démontre la dépopulation et l'ensauvagement de plusieurs villes américaines. - The number of cities and virtually insolvent already bankrupt the US is increasing. Pictures, papers published in this site demonstrates depopulation and the savagery of several US cities. (Detroit, Flint, St Louis, Cleveland, Buffalo...)
samedi 14 mars 2015
mardi 17 février 2015
Quartiers abandonnés à Camden - Vue satellite et Street View
Camden, New Jersey
Washington Street
Cherry Street
S 6th Street
S 4th Street
Mechanic Street
S 7th Street
Washington Street
Cherry Street
S 6th Street
S 4th Street
Mechanic Street
S 7th Street
lundi 16 février 2015
Régir la capitale du meurtre - Camden
CAMDEN, NEW JERSEY – Aux prises avec un taux d’homicides
astronomique, la petite ville de Camden, dans le New Jersey, a dû faire
appel à un mélange de haute technologie et d’humanisme pour contrer le
fléau qui en faisait la capitale du meurtre aux États-Unis.
À peine plus populeuse que Saint-Jérôme, cette ville à l’ombre de Philadelphie affichait en 2012 un taux d’homicides de 86 par 100 000 habitants. À titre comparatif, si on appliquait un tel taux à Montréal, on assisterait ici à 31 meurtres par semaine. Or, il n’y a eu que 27 meurtres jusqu’ici en 2014 sur le territoire du SPVM. Afin de contrer cette violence endémique, le autorités ont déployé d’importants efforts pour changer les mentalités. Ainsi, à Camden, les policiers patrouillent maintenant à pied. Une chose impensable il y a à peine deux ans.
Des Mères Teresa avec des badges
«On veut des mères Teresa avec des badges et non des Rambos avec des fusils», dit Scott Thompson, le chef de police. Pour appuyer ses troupes, la Ville a aussi installé un impressionnant système de surveillance, avec des dizaines de caméras et de micros.
«Au-delà de la technologie, ce sont les relations avec la communauté qui ont complètement changé, insiste M. Thompson. Les policiers se mêlent à la population. lls doivent aller cogner aux portes et s’asseoir dans les cuisines.»
Résultat: le taux de meurtres a chuté de moitié. Les policiers ne sont plus évalués au nombre d’arrestations, mais plutôt au nombre d’enfants qui jouent dans les parcs.
«Avant, la voiture de police était une barrière. On ignorait l’environnement autour et conduisait avec les vitres montées», dit le lieutenant Richard Verticelli.
«On avait une personne touchée par balle chaque 32 heures», illustre M. Thompson.
Autoroute de l’héroïne
Le plus gros problème de la ville est le trafic d’héroïne. Camden en est l’épicentre aux États-Unis. On y retrouve l’héroïne la plus pure au pays. Une des rues, 6 th Street, a hérité du surnom «d’autoroute de l’héroïne». En 2011, le gouverneur avait coupé les subventions et la moitié des policiers avaient été mis à la porte. Du coup, les vendeurs de drogue ont pris le contrôle des coins de rue et y orchestraient un marché de 250 M$.
Après deux ans de chaos et une injection inespérée d’argent de l’État, le département de police a été démantelé en mai 2013. Il est maintenant sous le contrôle du comté. La nouvelle devise des policiers est: «Vous êtes des gardiens et non des soldats».
Un quartier abandonné aux airs d’apocalypse
Dans North Camden, le quartier le plus violent de la ville, les rues sont désertes et une maison sur deux est abandonnée. Elles servent de piqueries, de lieux de prostitution. «On y retrouve parfois des cadavres. L’odeur est immonde», raconte le policier Jay Rivers, 29 ans, qui ne patrouille qu’à pied avec son partenaire Michael Calzonetti.
Dans ce coin aux airs apocalyptiques vivent pourtant encore des familles. Mais la ville manque de fonds pour démolir ses 3 400 immeubles abandonnés.
«Ces maisons sont des donjons. Le diable vit ici, lance Jonathan Walker, un résident qui disait venir d’échapper à une fusillade. J’ai failli prendre une balle au thorax.»
«Avant, la police ne marchait pas dans ces rues. Les relations sont meilleures, mais pour le crime, ils ont besoin de la garde nationale», croit-il.
Connaître son monde
«On joue avec les enfants; on parle aux parents, aux commerçants. On connaît tous les habitants du quartier. Plusieurs personnes ici m’appellent par mon prénom», dit Jay Rivers.
Les policiers connaissent désormais si bien la communauté qu’ils peuvent vite reconnaître un étranger venu acheter de la drogue, la plupart du temps, de jeunes adolescents blancs qui habitent les banlieues riches.
Autre signe de la nouvelle proximité, chaque policier parraine maintenant un enfant de la communauté.
«On n’aurait jamais vu ça avant. C’est comme un grand frère. Ces enfants ont besoin de modèles», dit Dana Redd, mairesse depuis 5 ans.
«Dans le passé, quand nos policiers marchaient dans la rue, les enfants changeaient de trottoir, maintenant ils courent vers nous. Ils n’ont plus peur d’interagir avec la police», se réjouit le lieutenant Verticelli.
enmanchette.ca
À peine plus populeuse que Saint-Jérôme, cette ville à l’ombre de Philadelphie affichait en 2012 un taux d’homicides de 86 par 100 000 habitants. À titre comparatif, si on appliquait un tel taux à Montréal, on assisterait ici à 31 meurtres par semaine. Or, il n’y a eu que 27 meurtres jusqu’ici en 2014 sur le territoire du SPVM. Afin de contrer cette violence endémique, le autorités ont déployé d’importants efforts pour changer les mentalités. Ainsi, à Camden, les policiers patrouillent maintenant à pied. Une chose impensable il y a à peine deux ans.
Des Mères Teresa avec des badges
«On veut des mères Teresa avec des badges et non des Rambos avec des fusils», dit Scott Thompson, le chef de police. Pour appuyer ses troupes, la Ville a aussi installé un impressionnant système de surveillance, avec des dizaines de caméras et de micros.
«Au-delà de la technologie, ce sont les relations avec la communauté qui ont complètement changé, insiste M. Thompson. Les policiers se mêlent à la population. lls doivent aller cogner aux portes et s’asseoir dans les cuisines.»
Résultat: le taux de meurtres a chuté de moitié. Les policiers ne sont plus évalués au nombre d’arrestations, mais plutôt au nombre d’enfants qui jouent dans les parcs.
«Avant, la voiture de police était une barrière. On ignorait l’environnement autour et conduisait avec les vitres montées», dit le lieutenant Richard Verticelli.
«On avait une personne touchée par balle chaque 32 heures», illustre M. Thompson.
Autoroute de l’héroïne
Le plus gros problème de la ville est le trafic d’héroïne. Camden en est l’épicentre aux États-Unis. On y retrouve l’héroïne la plus pure au pays. Une des rues, 6 th Street, a hérité du surnom «d’autoroute de l’héroïne». En 2011, le gouverneur avait coupé les subventions et la moitié des policiers avaient été mis à la porte. Du coup, les vendeurs de drogue ont pris le contrôle des coins de rue et y orchestraient un marché de 250 M$.
Après deux ans de chaos et une injection inespérée d’argent de l’État, le département de police a été démantelé en mai 2013. Il est maintenant sous le contrôle du comté. La nouvelle devise des policiers est: «Vous êtes des gardiens et non des soldats».
Un quartier abandonné aux airs d’apocalypse
Dans North Camden, le quartier le plus violent de la ville, les rues sont désertes et une maison sur deux est abandonnée. Elles servent de piqueries, de lieux de prostitution. «On y retrouve parfois des cadavres. L’odeur est immonde», raconte le policier Jay Rivers, 29 ans, qui ne patrouille qu’à pied avec son partenaire Michael Calzonetti.
Dans ce coin aux airs apocalyptiques vivent pourtant encore des familles. Mais la ville manque de fonds pour démolir ses 3 400 immeubles abandonnés.
«Ces maisons sont des donjons. Le diable vit ici, lance Jonathan Walker, un résident qui disait venir d’échapper à une fusillade. J’ai failli prendre une balle au thorax.»
«Avant, la police ne marchait pas dans ces rues. Les relations sont meilleures, mais pour le crime, ils ont besoin de la garde nationale», croit-il.
Connaître son monde
«On joue avec les enfants; on parle aux parents, aux commerçants. On connaît tous les habitants du quartier. Plusieurs personnes ici m’appellent par mon prénom», dit Jay Rivers.
Les policiers connaissent désormais si bien la communauté qu’ils peuvent vite reconnaître un étranger venu acheter de la drogue, la plupart du temps, de jeunes adolescents blancs qui habitent les banlieues riches.
Autre signe de la nouvelle proximité, chaque policier parraine maintenant un enfant de la communauté.
«On n’aurait jamais vu ça avant. C’est comme un grand frère. Ces enfants ont besoin de modèles», dit Dana Redd, mairesse depuis 5 ans.
«Dans le passé, quand nos policiers marchaient dans la rue, les enfants changeaient de trottoir, maintenant ils courent vers nous. Ils n’ont plus peur d’interagir avec la police», se réjouit le lieutenant Verticelli.
enmanchette.ca
mardi 27 janvier 2015
Quartiers abandonnés à St-Louis
Secteur St-Louis-Place
Market Street
Secteur The-Ville
Cottage Avenue
St-Louis Avenue
Secteur Wells-Goodfellow
Theodosia Avenue
Lotus Avenue
Cass Avenue
Market Street
Secteur The-Ville
Cottage Avenue
St-Louis Avenue
Secteur Wells-Goodfellow
Theodosia Avenue
Lotus Avenue
samedi 24 janvier 2015
mardi 20 janvier 2015
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